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BRICOLSEC
23 octobre 2007

EAU de pluie pour les WC

EAU de PLUIE pour les WC (V5* voir fin article)                           100_1433

 

1   Préambule

2   Réglementation

3   Les éléments à mettre en œuvre

4   La Citerne

5   Le surpresseur

6   La maintenance

7   La crépine

8   Conclusions

Si vous arrivez directement sur cette page par un moteur de recherche, vous pouvez avoir accès à la table des matières et à chaque article, en page d'accueil.    L'accès se fait par l'un des deux liens en tête de colonne de droite ----->

ATTENTION à compter du 15/09/2019 les commentaires ne seront plus possibles à causes de quelques imbéciles qui font du spam pour le plaisir de nuire ! désolé  !

 

 


 

ATTENTION la réglementation Française a évolué et cet article est maintenant mis à jour.

1   Préambule

En ces périodes de disette sur tout, et sur l'eau potable en particulier, il est quand même assez dommage d'utiliser une eau potable pour évacuer la mmmm (officiellement ce sont les "excrétats" !).

C'est dommage pour trois raisons.

- La première est que l'on puise dans une ressource d'eau potable (qui devrait donc servir uniquement à la boisson et aux différentes tâches quotidiennes de toilette du corps et de préparation des repas).

- La deuxième est que l'on traite cette eau, parfois très lourdement (donc avec un coût élevé), et que c'est parfaitement inutile, puisque en sortie de WC l'eau est immédiatement impropre.

- La troisième raison est que l'eau de pluie des toitures part majoritairement pour rejoindre les rivières et ne profite que peu à renforcer les nappes phréatiques.

Je citerai que pour information cela est également bénéfique pour la nature en limitant (un peu) les vitesses d'écoulement et donc les inondations.
C'est bénéfique également à la station d'épuration qui voit ainsi un peu moins de liquide dans le cas des réseaux unitaires.

Que dire de ceux qui ont fait cela pour la seule raison financière ? L'esprit est délibérément mauvais, mais le résultat est excellent. Alors pour une fois où le profit sert la cause de l'homme, il ne faut surtout pas s'en priver ! Mais cela change petit à petit...et il n'y aura bientôt plus d'intérêt à faire ce geste et même que des ennuis.

Quels sont les profits ?

Le premier profit est sur le prix de l'eau lui-même, puisque l'eau du ciel est toujours gratuite (mais pas sa distribution sa maintenance et la potabilisation).
Le deuxième profit est sur les M3 d'assainissement non payés. Eh oui !
Et c'est bien là-dessus que les idées divergent, car les installations de traitement des Eaux usées ne sont pas gratuites, ni en investissements ni en exploitation…et ces M3 non comptabilisés au compteur d'eau vont modifier les rentrées d'argent de ces organismes.

Mais au fait mon installation va me coûter combien en supposant que je sois en mesure de la réaliser moi-même ? Il faut compter suivant les volumes de stockage et le degré de technicité voulu, entre 450 € à plus de 1500 €.

Alors vu les coûts, il me parait bien un peu normal que la personne qui a investi dans ce dispositif soit un peu récompensée par un certain abattement lors de la facture assainissement.

A titre d'indication 50 à 70 litres par semaine et par personne semblent des valeurs acceptables. Ceci pour une famille de 4 personnes représente donc 10 à 15 M3 par année soit une économie d'environ  20 à 30 EUROS par année.

Quel est le temps de retour sur investissement ? En prenant les maximums de consommation et les minimums de prix de revient ? Cela donne environ 15 ANS (et au mieux).
Alors je ne crois pas qu'il y a lieu de faire tout un foin pour les citoyens qui se sont montrés les premiers sensibles au problème des ressources en eau potable. Ce sont eux qui sont dans le vrai, car aucune entreprise ne travaille aujourd'hui avec un temps de retour sur investissement minimum de 15 années.

ZUT j'ai oublié l'électricité ! c'est presque négligeable, et pour pomper 10 M3 il faut compter sur un groupe de 600 Watts minimum et de 2500 L/H, soit donc sans finasser 4 heures de pompage annuel et 2400 Wattheures à 0.6 Euros le KWH soit encore 1.5 Euro ! On oublie !

Alors cher lecteur sachez répondre à vos élus ou aux fermiers lorsqu'ils vous disent que vous les privez de revenus avec vos citernes…Cela a déjà changé et maintenant les déclarations sont devenues obligatoires en Mairie Article R.2224-19-4.

Ce long préambule explique je pense quels sont les tenants et aboutissants du sujet. On verra qu'il y a lieu de faire les choses dans les règles, car il peut y avoir des risques sanitaires pour les habitants du lieu, voire pour les habitants voisins (on ne sait jamais).

L'eau des citernes est par définition impropre à la consommation, car elle contient des tas de polluants et animalcules diverses qui n'attendent que le moment pour vous envoyer à l'hôpital avec une sérieuse gastro-entérite. Alors pas de blagues et continuez bien à lire la suite, ce n'est pas anodin.
L'eau des toits va toujours en premier lieu dans les citernes. Il s'agit des eaux de "lessivage" ainsi appelées dans le langage des initiés de la route.
C'est certainement très pollué mais un article du Sénat minimise cette pollution en accusant plus les égoût eux-mêmes que l'eau de pluie (eau météorite).

 

 

 

 

2   Réglementation

La réglementation est constituée des règlements sanitaires départementaux, pour ce qui nous intéresse.
(Ils ont à peu près tous le même canevas), mais aussi depuis le 29 Août 2008 par un arrêté paru au journal officiel. Vous pouvez apprécier le contenu exact à l'adresse :

http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20080829&numTexte=5&pageDebut=13585&pageFin=13587

Plusieurs points sont à examiner :

L'eau potable est destinée à la consommation HUMAINE, ceci veut dire que vous ne devez pas distribuer de l'eau de citerne pour la boisson (elle est toujours impropre à la consommation même avec les recettes miracle qui existent…)
Seule l'eau du réseau public est réputée potable
L'eau potable vous est livrée à votre domicile et vous êtes tenu de ne pas renvoyer d'eau de vos installations sur le réseau (même sans surpresseur).

Habituellement, le concessionnaire du réseau installe pour vous (car vous l'ignorez en général) un clapet anti-retour juste après le compteur, sur votre installation. Vous êtes responsable de cet équipement car il est situé après compteur, mais il est insuffisant. Aussi le nouvel arrêté précise que vous pouvez assurer le secours par le réseau public à la condition EXCLUSIVE de réaliser cela par surverse (par le dessus) sans que ce point ne puisse jamais être en contact avec le niveau de l'eau.

Des pompes éventuellement raccordées au même réseau interne de votre habitation avec disconnecteur ou simple clapet sont INTERDITES. J'avais réalisé cela ainsi mais je vais devoir corriger.

Si vous pensez qu'un jour votre citerne pourrait être vide (par la sécheresse), vous ne manquerez pas de mettre un secours par le réseau public et par surverse.
Il existe à priori une solution non interdite (mais qui n'est pas spécifiée par le législateur) qui est de réaliser une double alimentation du réservoir de chasse d'eau (en surverse conforme à l'arrêté) Avec 2 robinets à flotteur, mais il faut reconnaître que la place est comptée dans le réservoir...!

S'agissant d'une recette publique sur l'eau des toilettes qui n'est plus comptabilisée en assainissement, je pensais bien que cela ne devrait pas passer inaperçu. Il vaut beaucoup mieux laver la "merde" à l'eau potable qu'avec l'eau des toitures, quitte à manquer d'eau ! NON je ne suis pas d'accord, car la planète vaut bien mieux que cela.

Certains Syndicats d'assainissement "voraces" obligent désormais à comptabiliser ces consommations pour y appliquer l'assainissement. Je trouve cela "petit et mesquin" ! (le retour sur investissement se fait au moins en 15 Ans, et on ne peut pas dire que c'est un profit immédiat !)

Naturellement les aides gouvernementales sont seulement données sur factures de professionnels, mais quand vous avez été précurseur, vous avez nécessairement réalisé cela vous-même sans aucune aide... alors payerez vous deux fois plus ? Très certainement !

Attention je ne parle que de l'eau des WC et du jardin ou pour la voiture, mais jamais pour la cuisine ni la salle de bains!

Vous aurez remarqué, si vous avez lu le texte officiel, qu'une utilisation expérimentale est acceptée moyennant déclaration concernant le lave linge uniquement (et rien d'autre, ce qui me semble normal).
Une parenthèse seulement (Il est nécessaire pour bénéficier pleinement de cela d'avoir une machine à laver équipée de plusieurs entrées d'eau. Or cela n'est encore que très très peu répandu en France...) Surverse intégrée sans risques assurée par le fabricant de la machine...? (sujet à creuser !)

NOTA les toitures accessibles ne sont pas concernées par ces dispositions. (balcons, terrasses accessibles)...

 

 

 

3   Les éléments à mettre en œuvre

Un petit aparté avant toutes choses, est la nécessité de voir de l'eau claire dans la lunette des WC. Un deuxième aparté et de ne pas casser sa pompe avec une eau chargée en sable et autres "saletés". (le sable provient pour beaucoup des tuiles ciment)

La citerne : Elle mériterait un chapitre complet ! Allez on va en parler dans le chapitre qui suit.

Le surpresseur, c'est le cœur du sujet. Sans lui pas d'eau. Il y a lieu de comprendre le fonctionnement de cet équipement…Un surpresseur c'est un moteur électrique, une pompe, un ballon et un pressostat.

Ça existe tout fait et c'est parfois intéressant, mais c'est assez facile à réaliser.
Il y a une pompe dite "pompe de surface" associée à un ballon à membrane élastique qui est pré-gonflé (Un ballon de chauffage central convient tout à fait) et un clapet antiretour situé sur la crépine d'aspiration de cuve, qui va empêcher le désamorçage de la pompe.
Se contenter d'un ballon type chauffage central dont la fonction de base est identique est une formule économique.

Il vous manque encore un élément important qui est le pressostat. C'est lui qui va, lorsque la pression diminue, mettre en route la pompe et remplir le ballon de stockage. Ajouter en plus un contrôle de citerne vide pour ne pas abîmer la pompe.
Le ballon sera gonflé vide d'eau exactement à la même pression que celle de l'enclenchement du pressostat (Mise en marche) voir l'article N°39 sur lokistagnepas pour comprendre la raison.
A ce niveau, il y a des compromis de fonctionnement de la pompe à trouver, relativement au nombre de personnes, et relativement aussi au nombre de démarrages à l'heure acceptés par le moteur. (Lire la notice moteur).

Non cela reste à votre portée ! Mais il fallait quand même le dire. Habituellement une chasse d'eau de WC fait 6 ou 10 litres, et il vous faut donc un ballon de stockage au moins égal à une chasse d'eau. (18 à 25 litres  habituellement)
Faut-il un ballon spécial avec enveloppe sanitaire (vessie) ? NON puisque c'est pour les WC, ce n'est pas la peine d'alourdir la facture.

Voilà pour l'essentiel du surpresseur. Mais ce n'est pas tout à fait terminé, car la législation vous impose maintenant de mettre un compteur pour l'utilisation interne au bâtiment. (Ceci sous-entendrait que l'arrosage du jardin et le lavage de la voiture sont tolérés sans comptage).

Non seulement vous devrez mettre un compteur, mais vous avez l'obligation de le relever TOUS LES MOIS. Alors là ça sent réellement "mauvais"...

Tout à l'heure, j'ai parlé d'eau claire…il va donc falloir filtrer au moins une fois pour enlever les grosses impuretés de type sable, petits morceaux de tuiles ou organiques. (La crépine n'est pas un filtre)
Si vous avez des tuiles teintées, vous devrez ajouter un filtre assez fin pour avoir de l'eau claire dans la lunette des WC ! C'est le prix à payer.

4   La Citerne                    100_1728

(Sur la photo La Citerne est sous le tampon fonte, le regard de nourrissement de la citerne est au premier plan au pied du tuyau de descente et du dauphin) Le tampon devrait être sécurisé pour éviter tout risque de noyade et doit éviter toute pollution par l'extérieur.

Vous pouvez vous amuser à calculer le nombre de chasses d'eau utilisées par jour, par votre famille. Vous allez en déduire que vous consommez X litres par an.
Ceci étant, suivant votre région vous devrez admettre que vous reverrez une pluie au bout de Z jours.

N'oubliez pas non plus si vous collectez toute la toiture ou seulement une partie (pour raisons pratiques). La surface doit être considérée comme étant la projection au sol de la toiture. (c'est plus petit que la surface des tuiles)

Ces éléments vont donner directement le volume dont vous devrez vous équiper. Le prix est directement fonction du volume et peut-être même plus.
Il faut aussi appréhender que l'argent ainsi investi dans le surpresseur ne saurait être gaspillé par une réserve trop faible venant grever le temps de retour sur investissement. (par nécessité de faire appel au réseau public)
Alors là aussi il y a un juste milieu.

Pour fixer les choses, et aujourd'hui, il y a lieu de ne pas descendre en dessous de 1500 à 2500 litres par personne car il n'est pas exceptionnel de rester un mois sans une goutte de pluie…100_0057

Le choix des matériaux relève de votre aptitude à la bricole et du lieu possible. (Il se peut que vous n'ayez par chance, même pas besoin d'un surpresseur si votre habitation est en contrebas d'un autre toit).

Citerne enterrée ou aérienne ? Personnellement, je considère que la fiabilité ne saurait être atteinte avec une citerne aérienne. (Il fait froid l'hiver et l'eau pourrait geler !)
Le récent arrêté impose la neutralité du contenant vis à vis de l'eau et qu'il ne soit pas translucide. Mais aussi que l'eau ne puisse pas s'élever en température.

Vous ne pensez tout de même pas la mettre dans votre grenier isolé ? Attention aux dégâts des eaux !!!!
Il faut absolument abandonner cette idée pour ce qui est dit ci-dessus, mais aussi parce que vous oubliez le poids de l'eau et que votre dalle n'est pas calculée pour supporter une charge aussi élevée. (1 litre d'eau pèse 1 kilogramme ! donc 1000 litres=1 tonne !)

La citerne enterrée reste la seule solution correcte (et légale).
En béton coulé, agglos coffrants, plastique etc… C'est à vous de le sentir. Personnellement, je l'ai réalisée en agglos coffrants avec ferraillage à chaque rang horizontal et vertical en rond à béton de 8.
N'oubliez jamais les forces considérables qui s'exercent sur le radier et les parois (soit dans un sens soit dans l'autre si la citerne est vide !).
Un radier de 20 centimètres de béton soigneusement ferraillé, posé sur du tout-venant, doit servir de base au montage des agglos. Des ferrailles de reprises seront prévues.
Attention au poids de l'eau ! Ça doit être sérieux !

Le remplissage et le trop plein :                                           100_1738
L'idéal et de pouvoir mettre de niveau la citerne et le regard d'eaux pluviales (faisant officie de première décantation).
L'unique arrivée d'eau dans la citerne sera prise à un niveau légèrement plus bas que le niveau d'évacuation du regard (environ 2 à 3 centimètres et suivant les possibilités). (C'est assez facile avec des regards siphonnés). Ainsi l'eau va d'abord remplir la citerne avant de se déverser à l'égout.
Dans ce cas, il n'y a pas de trop plein à prévoir et c'est quand même nettement plus simple. Tout percement de la cuve est toujours une source d'ennuis et donc de fuites.

Si vous ne pouvez faire cela, il faudra mettre un trop plein dont le diamètre sera supérieur au diamètre d'arrivée, pour éviter que la cuve ne passe en charge. (imposé par l'arrêté). Le trop plein qui rejoindrait les eaux usées devra être équipé d'un clapet anti-retour (pour éviter aux bêtes de remonter)

Un évent pourra être installé, mais protégé par un grillage de 1 mm de maille maximum (moustiques).

L'arrivée d'eau sera obligatoirement équipée d'un filtre constitué d'un petit grillage destiné à éliminer les feuilles,100_1740 oiseaux morts qui tombent dans les gouttières et cailloux divers. Dans ce cas précis, le grillage de 1 mm protégera aussi des moustiques.
(Il serait bien préalablement de protéger les gouttières par des pare-feuilles)
Ce filtre devra être nettoyé de façon régulière et devra donc rester facilement accessible (semestriellement vérifié et nettoyé annuellement, dixit l'arrêté !).
Cette arrivée devra être réalisée en partie haute du regard. Il est inutile de prendre des risques de fuites.
Pour l'arrivée d'eau prévoir une section importante d'au moins 80mm. Sur cette arrivée vous placerez une vanne d'arrêt pour pouvoir100_1730 intervenir dans la cuve.
La vanne d'arrêt en PVC sera placée dans la citerne ou avant, mais devra rester accessible soit directement soit sous un autre regard, soit dans la citerne et accessible depuis le tampon (sans obstruer le passage)
La trappe (ou tampon de visite) est nécessaire et obligatoire pour nettoyer annuellement la cuve. (Juste avant un orage prévu pour ne pas rester trop longtemps sur le réseau public).
Ce point est maintenant obligatoire (comme pour les cheminées !)

Encore une précision, ne prenez pas le petit dispositif en plastique (récupérateur) que l'on monte sur le tuyau de descente, (diamètre 15 ou 20 mm !) c'est trop faible en section et cela ne ferait que réduire de façon artificielle la capacité de votre cuve. (Capacité à refaire un plein en un temps minimum) Donc ce n'est pas jouable financièrement d'avoir dépensé tant d'argent et de ne pas en profiter pleinement.

Le tuyau qui va fournir l'eau au surpresseur :
Dans la mesure des possibilités, je vous conseille de l'introduire en partie haute, pour les mêmes raisons que le tuyau de remplissage, et pourquoi pas juste à côté ?.

Encore un autre tuyau ?
Pendant qu'on y est passer la gaine électrique (au dessus du niveau maxi de l'eau) pourquoi pas un peu au dessus de l'arrivée d'eau !100_1739
Au fait pourquoi cette gaine ? C'est pour contrôler la présence d'eau et ne pas "fusiller" la pompe du surpresseur au cas où il n'y aurait plus d'eau.

Bon allez mettez encore un bout de gaine avant de couler le béton, à côté de l'autre. (Ça sert toujours, je pense à la mesure du niveau…)
Un article sur la mesure de niveau par variation de capacité a été développé vous pouvez y accéder directement : mesure de niveau citerne

Ça y est c'est fait ? Avant de couvrir cette grosse "marmite", il est nécessaire de faire un excellent crépi et éventuellement de le peindre avec une peinture hydrofuge. C'est plus facile quand on peut travailler la tête au dessus ! (Je ne l'ai pas fait, car un crépi au sable fin a été suffisant et c'est mieux pour l'équilibre du Ph, car l'eau du ciel (eau météorite) est un peu acide Ph 4 à 6)

Mettez les poutrelles, les hourdis et les coffrages latéraux et on coule la dalle (avec les reprises de ferrailles prévues dans les agglos coffrants). (Ne tolérez aucune couverture sommaire à cause des accidents par noyade, vous seriez responsable).
C'est fini. Il ne restera plus qu'à recouvrir d'une petite couche de terre et de semer du gazon. C'est un excellent isolant thermique et ça évitera que votre cuve ne se fende sous l'action d'un gel prolongé à -25°C.

Un conseil : attendez d'avoir fait les tests d'étanchéité avant de reboucher le long des parois…

Les essais :citerne2
Ceux-ci ne seront entrepris qu'au bout de 21 jours de séchage. Dans la pratique j'ai attendu une semaine par temps sec et ça a été. Je déconseille d'attendre moins, car il y a quand même des masses importantes en jeu et donc des efforts conséquents.
Il faut vérifier qu'il n'y a pas de fuites. La meilleure méthode est de remplir la cuve (avec le réseau) ça va encore alourdir la note ! Mais c'est mieux que d'attendre le prochain orage…
La cuve va s'imprégner petit à petit d'eau et il faut surveiller la baisse du niveau de façon régulière. Vous devriez trouver une décroissance exponentielle avec une stabilisation. (Tracer la courbe toutes les 12 heures par exemple)
Si l'eau baisse de façon continue, alors il faudra passer de la peinture d'étanchéité, mettre un liner et/ou localiser la fuite.
Si vous n'avez pas refermé la fouille initiale vous pourrez peut-être localiser cette fuite. Si tout est mouillé, ce n'est pas la peine, achetez de la peinture !

J'ai encore oublié une toute petite précision qui est contestable cependant. La forme du radier devrait donner une légère pente du côté du tampon, et éventuellement avec un puisard pour loger la crépine de pompe, ce qui permet d'utiliser la quasi-totalité de la capacité de la cuve.
Personnellement j'ai préféré ne pas en mettre, parce que ce n'est pas simple à réaliser, mais aussi parce que cet endroit est le récepteur des dépôts en tous genre, qui n'ont d'autre tâche que d'encrasser la pompe et les circuits.
Tout cela est très discutable !
(J'ajoute ci-dessus une nouvelle photo du regard siphoné d'alimentation en cours de raccordement, qui permet de mieux comprendre la partie décantation du regard siphoné).

5   Le surpresseur                               100_1725

Dans la cuve de stockage se trouve le premier élément du surpresseur : La crépine d'aspiration équipée d'un clapet anti-retour absolument nécessaire. Le diamètre ne sera pas inférieur à 25 mm en PEHD. Ce tuyau sortira donc en partie haute de la citerne et il faudra s'arranger pour qu'il n'y ait pas de points hauts marqués, et susceptibles de réduire le débit, jusque dans l'habitation.
Ce tuyau arrive directement sur le premier filtre (1/10 pour pièger les éventuelles petites particules) situé juste avant le groupe de pompage avec une jonction plastique/cuivre traditionnelle AEP.
En sortie de filtre, on "attaque" directement la pompe avec une bonne section et de préférence encore en PEHD de même section.

La sortie de pompe est en parallèle avec le pressostat, et le ballon, (ceci aux vannes près).  Sur la photo, on distingue le compteur qui n'est pas trop judicieusement placé, mais c'est dû au montage lui-même qu'il était difficile de modifier (bref… il vaudrait mieux placer un éventuel compteur directement après le ballon de façon à voir les débits réels et non ceux qui sont tamponnés par le ballon. C'est mieux !)
La législation qui sera impérative le 30 Août 2009 impose un compteur sur tout ce qui est consommations intérieures. Sur ce schéma tout est comptabilisé et il sera nécessaire de modifier en plaçant le compteur vers le deuxième filtre.
(Ne pas tenir compte du "clapet avec purges", c'est un faux clapet destiné seulement au raccordement pour des questions de raccordements.)

Le ballon de stockage évite que le moteur ne démarre à chaque demande d'eau. Il peut être de type simple enveloppe comme pour le chauffage central, puisqu'il ne s'agit pas d'eau potable. Son volume de stockage a été déterminé : Ici 18 Litres !

La sortie va attaquer 2 réseaux différents, le premier est un robinet extérieur pour laver les voitures, le deuxième réseau va sur le filtre 25µ qui va alimenter le WC.
Il n'est en effet pas nécessaire de laver les voitures ou d'arroser le jardin avec une eau filtrée à 25µ. Pas plus pour le WC me direz vous, et vous aurez tout à fait raison, mais là c'est l'irrationnel qui dirige.

La sortie du filtre 25µ attaque directement un clapet (devenu non nécessaire maintenant) et le robinet d'arrêt pour aller sur le tuyau des WC (tuyau montant).
Le secours en cas de citerne vide ne pourra plus se réaliser avec des clapets, vannes ou autres bypass. Le réseau pourra seulement remplir une cuve par surverse. Par cuve cela peut être la citerne ou peut-être même le réservoir du WC qui pourrait être à double flotteur et double robinet respectant la surverse et le niveau maxi.

Citerne vide…un switch assure la coupure de l'alimentation du moteur lorsqu'il n'y a presque plus d'eau dans la citerne. (Voir photo plus avant du regard de la citerne. Le switch est situé dans la boite grise). Pour des questions de sécurité il est nécessaire de relayer en basse tension pour éviter de promener le 220 V dans la citerne. Un microswitch est actionné par une bouteille plastique (0.5 L) lestée avec des cailloux et suspendue à un fil imputrescible (nylon pêche ou ficelle imputrescible)

Cela est impératif car autrement un jour ou l'autre la pompe fonctionnerait à sec et serait détruite, car l'étanchéité de ces pompes est assurée par des garnitures mécaniques. (Il n'y a plus d'étoupe pour ces modèles).
Une bouteille d'eau minérale de 50 cl lestée avec du sable et des cailloux sert de flotteur qui va commander par une ficelle imputrescible un micro-switch qui coupera par relais interposé l'alimentation de la pompe.

Comme le sujet vaut la peine d'être examiné à la loupe, j'ai ajouté un compteur 100_1726horaire qui fonctionne aussi longtemps que la pompe tourne et également un compteur à impulsion qui indique le nombre de démarrage du moteur. (Vous n'avez pas à le faire c'est de la "décoration" !)

En ce qui concerne le groupe moteur-pompe, les caractéristiques sont fonction de votre configuration personnelle, à savoir qu'il vous faut un minimum de 1.5 bar au réservoir des WC pour que cela fonctionne de façon satisfaisante. Calculez donc la hauteur de refoulement nécessaire…suivant les hauteurs. On compte 1 bar tous les 10 mètres. Vous pouvez donc déduire le minimum qu'il vous faut. Dans la pratique, le mini du pressostat devra être réglable de préférence.
Les modèles anciens qui coupaient sans relayage la pompe existent toujours et sont "increvables".

Ne pas oublier non plus le petit disjoncteur différentiel pour le groupe. Je ne parle pas des équipotentielles qui seront réalisées sur le premier tuyau métallique après l'entrée dans l'habitation. (C'est la mise à la terre de toute entrée de tuyau dans un local NFC1500)

Si vous travaillez sur une tour de 50 étages, mieux vaut laisser l'opération à un professionnel…Ce descriptif ne s'applique qu'au cas de "Monsieur Toutlemonde".

Il reste maintenant à examiner l'aspiration qui ne devra pas se trouver à moins de 7 à 8 mètres plus bas que la pompe. Si tel était le cas, un relais de pompe devra être installé, soit avec une pompe immergée, de type jardin soit avec une petite pompe type exhaure, mais là tout devient un peu compliqué si vous n'êtes pas spécialiste…

Lors de la mise en route, n'oubliez pas de remplir d'eau, le PEHD d'aspiration, ainsi que le filtre, puis le corps de pompe, ça aidera la pompe et évitera surtout de griller la garniture mécanique.

6   La maintenance

Le toit devra être nettoyé de préférence régulièrement pour éliminer les mousses et débris de tuiles, feuilles etc…
Le chéneau devra être lui aussi nettoyé par la même occasion, surtout s'il n'y a pas de pare-feuilles.
Le regard où est prise l'alimentation de la citerne sera lui aussi nettoyé ainsi que la crépine d'arrivée.

La crépine d'aspiration sera nettoyée en même temps que le regard (obligation annuelle), ainsi que les filtres. A savoir que le premier filtre est de type 1/10 pour enlever les grains de sable. Il est en nylon et se nettoie facilement par passage inverse d'eau avec la lance d'arrosage.
Le filtre 25µ est à changer régulièrement et surtout lorsque le remplissage du WC commence à traîner en longueur…

Ceci étant il n'y a aucun entretien de pompe particulier à réaliser.

Pourquoi le dernier filtre si j'accepte un peu de coloration ?
Soit mais je peux prédire des gros soucis de chasse d'eau (avec fuite permanente). Alors pas d'économies de bout de chandelles, surtout que les mécanismes de chasse d'eau sont des éléments des plus délicats et des plus rebelles à corriger, y compris quand on a par chance les bonnes pièces….

Je pense avoir fait le tour du sujet avec précision, les photos parleront d'elles-mêmes. Les articles associés précisent quelques parties plus pointues.

Si toute la teinte de vos tuiles s'en va, restez prudent, attendez peut-être de changer les tuiles avant de commencer de surpresser.

Pour de multiples raisons d'hygiène, et en l'absence de désinfection de cette eau, je déconseille son utilisation dans la salle de bains ainsi que dans la cuisine.
La boisson étant par essence même rigoureusement interdite. (L'ensemble est maintenant confirmé par le texte de l'arrêté)

Et la lessive ? avec un petite javellisation en fin de cycle pourquoi pas ? mais il faudra de toutes façons utiliser le filtre 25µ et ne pas avoir de teinte des tuiles qui dégorge….(C'est légalement autorisé à titre expérimental...Je pense que cela pourrait donc être revu à l'inverse suivant les problèmes rencontrés)

Là aussi l'absence d'eau en cas de citerne vide pose problème et la surverse peut peut être venir du lave linge lui-même ? ou plus simplement cette fois par le remplissage de la citerne par surverse. (WC+lave linge)

Enfin, pour vous faire une idée plus large et si vous bricolez en tous domaines, vous pouvez également méditer l'article N°20 sur le confinement de calories aux WC avec une solution possible mais pas encore essayée...

7 Les crépines

Ce paragraphe est nouveau et complètEAUWC1e le sujet, car même avec des tuiles neuves, il y a toujours beaucoup de dépôts en fond de cuve.
AUssi, devant l'encrassement toujours important du filtre 25µ, je me suis décidé à faire une crépine flottante, pour gagner un peu en qualité d'eau.
Le flotteur est fait à partir de 2 plaques de polystyrène de 6 cm d'épaisseur, solidaires par 4 bouts de fil de cuivre rigide. L'ensemble tuyau est fixé de même mais cette fois à cause du poids potentiel, et pour ne pas déchirer, 4 petites plaques d'inox fin ont été ajoutées. Cela participe également à rendre solidaire les deux plaques de polystyrène.

Au fait pourquoi 2 plaques ? Oh c'est vraiment simple ! parce qu'il n'a pas été possible de trouver de plaque de 10 cm d'épaisseur ! Alors on fait avec ce que l'on peut trouver.
Pour préciser, je pense qu'une seule plaque suffirait largement. Au niveau de la flottaison, l'ensemble reste bien parallèle au niveau de l'eau, et seul un petit centimètre "noyé" s'occupe de la pousséeEAUWC2 d'Archimède...

Les deux photos expliquent bien ce qui a été fait. (Les plaques doivent passer dans le tampon du regard) L'ensemble mesure 50 par 40 cm et donc en 12 cm d'épaisseur.

La crépine est associée à un clapet, mais un deuxième clapet est monté au point le plus bas (raccordement des 2 tuyaux) au cas ou le tuyau annelé flexible se perce. Ce tuyau annelé de diamètre 32 (Ext) est choisi pour sa flexibilité mais il ne faut pas oublier qu'il sera en dépression par rapport à l'eau de la cuve. En conséquence, seul un tuyau de ce type, "souple, mais rigide" peut être mis.
En effet ce tuyau ne devra pas s'aplatir sous l'effet de la dépression engendrée par la pompe !
(En d'autres termes, ne pas mettre de tuyau "type arrosage", qui est trop rigide et qui peut s'aplatir)

Pour les raccords, j'ai pu trouver des raccords 26x34 en Nylon de diamètre 25 qui rentre juste en intérieur de la gaine annelée qui mesure exactement la même dimension intérieure. Chance ! Des colliers contribuent à rendre le montage parfaitement étanche.

Pour l'instant, voilà 10 jours que c'est installé et ça a l'air de donner satisfaction (23/02/2010)

8 Conclusions

On peut raisonnablement se poser la question sur cette nouvelle législation qui ne précise absolument pas le statut d'un compteur à priori fourni par l'usager, qu'il doit relever tous les mois. Il doit enfin justifier des conditions techniques de réalisation.
Quand on pense que 80 à 90% des installations à ce jour sont le fait de particuliers, je doute de l'application réelle d'un tel texte qui semble ignorer le principe de la propriété individuelle.

Ce texte n'est absolument pas réaliste et la conséquence immédiate sera le désintérêt pour cette solution qui n'apporte que des ennuis et qui autorise de plus enquête à votre domicile...Et pourquoi pas dans votre chambre à coucher ?
Non, si on peut éventuellement se réjouir d'une rigueur technique bénéfique à tous, cela ne me semble pas du tout une bonne chose au niveau de l'encadrement de gestion qui n'a d'autre but que de facturer ! La mise en oeuvre de l'eau de pluie a un coût totalement supporté par le particulier et on préfère encore accentuer cette pression financière au détriment de la planète. Je ne partage pas cette façon de voir.

On dit toujours qu'il faut commencer à balayer devant sa porte avant de s'occuper de celle des autres...Et en ce sens, il faudrait aussi que la rigueur technique s'applique aux Communes et à leurs petites installations de traitement des eaux...Combien ont des réseaux sous pression qui communiquent sans aucune autre forme de procès ? Alors que l'on oblige les particuliers à la surverse. C'est par là qu'il faut commencer, car il y a eu des accidents avec des centaines de personnes envoyées à l'hôpital, par des organismes publics.

Bon j'appuie sur le petit bouton, le gros bouton, ou je tire un peu, beaucoup  ?..........................................ou il n'y a plus d'eau ? 

*La version 5 de cet article prend en compte l'arrêté paru au journal officiel du 29 Aout 2008. La mise en conformité des installations devra être réalisée pour le 30 Août 2009.
Cette information de la parution d'un décrêt a été aimablement indiquée par "thomasc" du forum commeunpro, merci à lui.
Pour toute question spécifique consulter le texte officiel (lien en tête d'article)

 

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Commentaires
L
Bonjour,<br /> <br /> La hauteur détermine la pression (en bars). Vous assimilerez bar et Kg pour simplifier...<br /> <br /> Le volume du flotteur doit être rapproché de la poussée d'Archimède... et rapproché aussi du bras de levier et de la pression exercée sur le surface d'obturation du robinet.......<br /> <br /> <br /> <br /> Bref soyons très pratiques, je ne pense pas que ça puisse fonctionner à moins d'une hauteur de 2 à 3 mètres, mais c'est à vérifier en fonction de votre installation .<br /> <br /> Meilleures salutations<br /> <br /> bricolsec
U
Bonjour<br /> <br /> J'envisage d'installer une cuve "recupérant" l'eau de pluie, et de l'installer par gravitation,pour alimenter un wc (en parallelle avec le réseau).Ya t-il une hauteur mini de niveau d'eau pour que la pression soit suffisante a alimenter le flotteur ?
N
Super article et retour d'expérience, merci beaucoup!!
J
merci pour votre réponse. <br /> <br /> <br /> <br /> Mon idée est sans doute loufoque mais je ne vois pas d'autre solution réglementaire car placer une citerne est assez difficile. je voudrais donc garder en service ce puits lunatique pour alimenter les WC<br /> <br /> <br /> <br /> Nous avons acheté une maison ancienne il y a 3 ans. Elle dispose d'un puits dans la cave qui est creusé dans du schiste. A d'autres endroits de la cave il y a de faibles infiltrations qui se constatent même à des niveaux supérieurs à celui du puits. Le niveau de l'eau peut varier de 2m en quelques semaines. Nous avons été accaparés par d'autres travaux et je n'ai pas trouvé une corrélation entre les précipitations et le niveau de l'eau<br /> <br /> <br /> <br /> Mon idée est donc de réaliser une nourrice au moyen d'un fût PVC de 200l placé au fond du puits. Ce fût comporte une large ouverture permettant l’introduction de tout dispositif ( crépine, contact à flotteur, etc...) Il reçoit la crépine de la pompe et le flotteur<br /> <br /> <br /> <br /> En temps normal il sera totalement immergé <br /> <br /> <br /> <br /> En cas de baisse d'eau du puits je réaliserais une surverse uniquement dans cette nourrice. <br /> <br /> <br /> <br /> Comme le fût ne doit pas risquer de déborder lors de la surverse, il ne faut pas le remplir totalement. Donc il sera faiblement lesté pour qu'il ne puisse pas flotter quand la nappe remonte<br /> <br /> <br /> <br /> Il m'est difficile d'évaluer la fiabilité des différents dispositifs ; j'hésite entre une électrovanne commandée par un second interrupteur ou un dispositif mécanique. (chasse de WC) <br /> <br /> <br /> <br /> Le souci étant d'éviter l'ouverture inopinée d'une électrovanne ou la fuite continue de la chasse. <br /> <br /> <br /> <br /> Par sécurité le circuit de surverse en eau de ville devra être gardé fermé: une panne de WC étant moins grave que de remplir mon puits avec de l'eau de distribution. <br /> <br /> <br /> <br /> Bien à vous
L
Bonjour,<br /> <br /> Non, le message ne s'est pas évaporé...!<br /> <br /> Je comprends mal comment faire une surverse au niveau d'un puits ! <br /> <br /> D'autre part, je comprend mal également pourquoi mettre un fût alors qu'il faut utiliser un simple contact "manque d'eau".<br /> <br /> Peut-être ne voulez vous pas risquer de désamorcer la colonne d'eau menant au groupe de surpression ?<br /> <br /> La surverse consiste-t-elle dans votre idée à faire arriver de l'eau d'ailleurs (du réseau ?) dans ce fût ?<br /> <br /> En tous cas cela ne me parait pas très clair, d'autant qu'une nappe ne bouge pas de hauteur en quelques instants, mais il peut y avoir du rabattement peut-être dû à d'autres qui pompent dans un périmètre assez proche.<br /> <br /> Habituellement il y a une "lanterne" au fond d'un puits qui comporte ou la colonne verticale ou une pompe d’exhaure, ainsi l'aspiration est toujours en eau.<br /> <br /> Meilleures salutations<br /> <br /> lokistagnepas/bricolsec
BRICOLSEC
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