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BRICOLSEC
3 octobre 2015

Obsolescence, Entretenir, Réparer, Recycler, Écologie

 

reparer1Obsolescence, Entretenir, Réparer, Recycler, Écologie
1    L'obsolescence
2    L'entretien
3    La réparation
3.1    Exemple des accumulateurs de portables
3.2    Les lampes basse consommation
3.3    L'électronique des compteurs radio pour l'eau
4    Le recyclage
5    L'écologie
6    Réparer OUI ! produire ? concevoir ?
7    Conclusions

Si vous arrivez directement sur cette page par un moteur de recherche, vous pouvez avoir accès à la table des matières et à chaque article, en page d'accueil.    L'accès se fait par l'un des deux liens en tête de colonne de droite ----->

ATTENTION à compter du 15/09/2019 les commentaires ne seront plus possibles à causes de quelques imbéciles qui font du spam pour le plaisir de nuire ! désolé  !

 


  Avant propos

L'obsolescence, l'entretien, la réparation et le recyclage sans oublier l'écologie, sont des thèmes que j'ai esquissés plusieurs fois et je veux les développer plus complètement dans leur chronologie, car ces sujets sont trop vastes pour que l'on ne les remette pas en avant, principalement en précisant les tenants et aboutissants…
Mais les lobbys de l'industrie et de l'argent sont puissants et font de toujours produire plus pour VENDRE. Ils sont insideux et voraces !

1  L'obsolescence

A ce reparer2jour on jette, on gaspille sans compter car les productions de masse réduisent les coûts et tout parait accessible.
Cette façon de faire est aussi le fruit d'une volonté de ne pas réparer soit parce que c'est trop cher, soit parce que c'est difficilement réalisable, soit que l'industrie a compris que produire est une rente assurée (Mais pour un temps seulement !)

La durée de vie d'une chose est donc très vite éphémère : alors la chose devenue obsolète est le plus souvent jetée.
(ça ne sera pas le cas de  cette vieille imprimante à aiguille qui a pu reprendre un peu de service... )

Ne pas réparer est un obstacle majeur à l'écologie et crée des situations difficiles dans les budgets des familles tout autant que dans ceux des collectivités.

(J'ajouterai que dans la course effrénée aux nouveautés, le crédit pour n'importe quoi est une arnaque qui appauvrit tous ceux qui y font appel pour un rien. Réfléchissez,... Il faut au moins rémunérer le personnel de l'organisme de crédit et de préférence faire des bénéfices…c'est une évidence qui crève les yeux, et qui paye ? !!!).

Jeter quelque chose est un ACTE ULTIME lorsque l'appareil ou la chose a rendu tout le service que l'on pouvait en attendre.

D'aucuns me diront que ce sera recyclé mais c'est une pieuse déclaration, car il y a beaucoup de "direct à la poubelle" et un certain nombre de filières de recyclage ne sont que des coquilles vides (Dépôts de bilan juste après avoir touché des subventions par exemple) et qui laissent tous les miasmes ou même la totalité des produits (toxiques) sur le dos des pouvoirs publics qui sont alors obligés d'intervenir pour la salubrité des populations. (Anciennes mines, vieux pneus, amiante, pollution au plomb ou autre produits toxiques… la liste est longue et le coût en est malheureusement toujours reporté sur le contribuable)

Les constructeurs ont parfaitement compris l'opportunité de PRODUIRE en créant toujours de nouveaux produits (Certes toujours meilleurs à priori, mais parfois pas !).
Si la persuasion et l'attrait "du mieux" ou du plus "tendance" ne fonctionnent pas, on peut toujours aider en créant de fait une limite d'utilisation (Mon imprimante jet d'encre EPSON par exemple). C'est l'obsolescence programmée, et c'est un véritable scandale !
Tout fonctionne encore parfaitement, mais le constructeur, sous des propos fallacieux revendique le risque de débordement de l'encrier dans ce cas…! Dans ce cas pourquoi ne pas indiquer le niveau de remplissage de cet encrier et qu'il y a lieu de tout simplement le vider ? !
(Il faut ajouter à cette anecdote que ces imprimantes possèdent déjà une pompe péristaltique entraînée par le mouvement papier et que remonter l'encre à un niveau supérieur n'était pas un problème).

Il y a aussi une façon détournée de créer un besoin (et donc une consommation), en faisant un prix d'achat très bas, (Parfois même à perte, et souvent un produit technique) et de se rattraper par la suite sur les fournitures ou la maintenance (Imprimantes, ascenseurs, onduleurs…etc), mais aussi sur des produits de loisirs (Voyages, croisières…etc) en facturant au plus fort les "à côtés".

Avec l'actualité du jour, on peut aussi citer Volkswagen et son escroquerie à l'écologie et aux subventions "véhicule propre" pour avoir toujours des véhicules plus performants. Mais il y a des limites à tout et on ne peut pas sans arrêt produire toujours (mieux ou plus mal) sans créer des problèmes collatéraux…

2 L'entretien

Avoir un bien quel qu'il soit et le laisser s'abîmer au fil du temps ou par de mauvais soins ou en ne faisant aucun entretien est une mauvaise opération de négligence qui aboutit à ce que ce bien devienne inutilisable immédiatement ou à plus ou moins long terme. Tout doit donc commencer par cette simple action d'entretenir.

Plusieurs exemples pour illustrer que l'entretien est certainement la toute première des opérations à réaliser pour faire des économies et réduire ainsi ses achats, et par conséquence directe, la pollution.

- reparer3Le premier exemple "que j'ai sous la main" est mon ordinateur "Com*q" de 2003 type "tour" qui est encore sous XP SP3. Quel entretien me direz vous ?
C'est un vieux truc que seulement quelques personnes effectuent : C'est le dépoussiérage de l'unité centrale, y compris et surtout de l'alimentation. Certes avec un compresseur c'est rapide et ça va dans tous les recoins, mais on peut aussi y arriver avec un pinceau et l'aspirateur. (Je reconnais que c'est moins facile).
(Pour les portables, tout est tellement compact que seul l'air comprimé peut venir à bout du peu de volume encore disponible).
(Il existe aussi des bombes d'air sec sous pression pour ceux qui n'ont pas de compresseur)
Cette opération permet d'assurer une meilleure longévité au matériel électronique qui vieillit ainsi moins vite par la diminution de la température et devient ainsi moins rapidement Hors Service (HS).

Notez que cette précaution ne préjuge pas des pannes dues à des composants défectueux (Séries de pannes identiques que l'on retrouve en général en lisant les forums adaptés, comme mon alimentation du PC de la marque qui est tout de même tombée en panne malgré mes bons soins et que j'ai cependant pu réparer après coup).
Cela veut-il également dire que produire avec qualité est aussi un geste écologique ? (Je le pense très sincèrement, et tout le monde s'y retrouve ! : Méthode Philipp Crosby)

- Un reparer4autre exemple dans un domaine tout à fait différent est encore plus criant de réalisme. Il s'agit de la réfection des routes. (Ici une piste cyclable, mais le principe reste identique)
Lorsqu'un "nid de poule" survient, ou qu'une fissure apparaît, il est urgent de le combler car autrement ce ne sera plus un trou, mais la "caldeira d'un volcan" dans quelques jours.
Après cela, les travaux et les frais à engager croissent de façon exponentielle. Alors agir régulièrement (et rapidement) pour entretenir est réellement une urgence.

Je fais également le parallèle avec les chaussées fissurées avant l'hiver et le gel de l'eau dans ces fissures qui fait éclater le revêtement…Ces fissures doivent être bouchées (étanchées) sous peine de devoir remplacer de grandes plaques de revêtement au printemps.

Beaucoup de services publics oublient cette simple précaution qui ne coûte pas bien cher initialement et qui évite pourtant de lourdes dépenses au printemps…


reparer11- Bien que ce dernier exemple soit criant, je veux aussi citer l'entretien de sa propre voiture pour la fonction essentielle du moteur, avec l'huile préconisée et le filtre à huile. Vous y pensez ?
Oui car on sait qu'autrement c'est l'échange standard du moteur avec son coût exorbitant.
Même chose pour la courroie de distribution.
(A noter que malgré cela un moteur serré ou une courroie ça arrive tout de même !!!)

Les exemples sont nombreux et je m'arrêterai là. En effet, il ne suffit pas de CRÉER sans cesse, mais aussi d'assurer l'entretien de l'EXISTANT.

Je pense particulièrement aux communautés de communes et services publics départementaux dont un leitmotiv bien ancré est de créer pour le seul prestige des élus. (A leur faible décharge cependant, les demandes sans cesse plus nombreuses des administrés qui profitent aussi d'un système qui leur évite des frais personnels : subventions ceci, subventions cela...)

Mais je cite toujours la place du village et les infrastructures inutiles ou démesurées (Aéroports, gares, places, stades et maisons de la culture ou médiathèques etc…)
La réponse à une critique est le plus souvent : "c'est une goutte d'eau dans l'océan des dépenses". Certes, mais il y a quelques dizaines d'années, j'ai dû, suite à la "pression", renouveler un engin de chantier un peu ancien, mais qui allait pourtant pas trop mal…Ce n'est déjà plus une goutte d'eau !

Lreparer6'entretien c'est aussi le mobilier urbain  crée, puis rapidement oublié alors que ce mobilier urbain est toujours hors de prix, car les fabricants savent que les élus ont des goûts de luxe et que comme ce ne sont pas eux qui payent, les prix peuvent être "confortables" !

Tous les élus sans exception, oublient que la mise à disposition d'équipements induit de fait un ENTRETIEN qu'il faudra assumer par la suite.

La règle de l'amortissement est une totale ineptie, car tant que le fonctionnement est correct, c'est tout "bénéf" tant pour une collectivité que pour un particulier.
Les élus de ces collectivités cèdent le plus souvent aux demandes de confort des fonctionnaires et à leurs demandes souvent démesurées pour avoir la paix sociale et éviter les grèves, et j'oublie le reste !

Le Conseil constitutionnel a parfaitement compris ces excès en tous genres et l'avait déjà pointé…
Allez c'est dit, j'arrête sur ce sujet qui dérange pour poursuivre, mais notez que je suis "expérimenté" aussi bien "public" que "privé" et que je ne parle pas sans connaissances approfondies de ces sujets très souvent dérangeants…

3 La réparation

J'avais déjà ébauché le sujet de la réparation avec les Lampes Basse Consommation, ainsi que sur les têtes radio des compteurs d'eau… La réparation est la seule solution viable à terme pour permettre à un produit (technique) de poursuivre son fonctionnement jusqu'à ce que l'ensemble soit usé sur chacun de ses éléments et qu'une réparation ne soit plus matériellement réalisable pour un minimum de satisfaction et un coût acceptable.
C'est la suite logique du vieillissement d'un matériel OU de son entretien mal effectué.

Que la réparation soit faite à partir de pièces neuves ou de pièces récupérées est un "détail" dont le coût est le principal sujet, mais une pièce récupérée a toutes mes faveurs, car elle évite une pollution complémentaire.

(Il faut aussi comprendre que toute production est une pollution faible ou forte suivant les cas, mais il n'y a pas d'exceptions ! Cet aparté reste une règle de base, mais il faut nécessairement polluer pour vivre, fait encore plus marqué pour l'homme d'aujourd'hui. )

Je ne parlerai pas ici de MTBF (Moyen temps de Bon Fonctionnement) car cela n'a vraiment de sens que sur des produits neufs.
Lors d'une réparation, on sait que l'on est déjà en marge de ce temps et qu'il s'agit de prolonger au mieux la durée d'utilisation en gardant également à l'esprit le coût qui doit être attractif et toujours comparé au prix du neuf, et qu'en tout état de cause la réparation avec des éléments ayant déjà eu un usage peut être une vraie solution adaptée.

Cela se réalise parfois sous le manteau, car lors d'un problème de voiture, le réparateur m'avait demandé (Avec mon accord) s'il pouvait reprendre un hayon arrière d'occasion pour limiter les frais. (Ceci avec la demande fort intéressée de l'assurance et bien entendu avec sa bénédiction, mais pas celle du garagiste qui ne prendra pas sa commission sur la pièce)
On n'est donc pas très loin des cas très divers qui vont suivre …

3.1 Exemple des accumulateurs de portablesreparer7

Pour illustrer cette nécessité de réparer, je vais prendre en exemple les batteries lithium-Ion d'ordinateurs portables (Li-Ion).
C'est un sujet "brûlant" au sens propre comme au sens figuré, car cette réparation est extrêmement délicate tant les risques d'explosion ou de feu sont élevés.
Cet exemple que je vais développer illustre bien parfois la complexité de telles démarches, mais aussi combien la conception DOIT intervenir en AMONT pour que cette réparation soit réalisable sans danger.

Ces batteries d'accumulateur LI-ION sont dangereuses en cas de court-circuit et lorsque l'on ouvre ces éléments (Packs fortement collés), le danger existe dès l'ouverture et même parfois de façon statique, car cette enceinte ultra compacte n'est pas exempte de risques de courts-circuits qui peuvent se produire spontanément ou à l'occasion d'un choc.
La place disponible extrêmement réduite est la cause principale des risques (De courts-circuits).
La photo ci-dessus est un pack assez bien conçu et aéré, mais c'est loin d'être toujours le cas lorsqu'il y a des éléments dans tous les sens (Packs souvent de forme carrée avec de nombreuses séries parallèles (souvent 3 en //))

Après avoir décollé le boîtier plastique de protection avec prudence, on voit les accumulateurs cylindriques souvent connectés en séries parallèles, ainsi que l'électronique de régulation toute proche, et très rarement enfermée dans un compartiment étanche.
(De ce fait si un accu coule ou que des produits corrodent l'électronique, celle-ci ne fera plus son office de surveillance et pourrait même entraîner elle-même des courts-circuits).

Certes en cas d'échauffement, des dispositifs de sécurité primaires, autonomes et statiques existent (Au niveau global mais pas au niveau des groupes en //) et coupent le courant en cas de court-circuit (Fusible et contact thermique) mais lors des démontages les risques sont élevés de faire des bêtises, aussi la première opération consiste à isoler la totalité des séries d'accumulateurs cylindriques en dessoudant "petit à petit" chaque prise intermédiaire sur les accumulateurs (Prises d'équilibrage)
Une fois cela réalisé il faut repérer les accus en défaut (souvent à tension nulle ou très faible).
Il faut alors désolidariser tout cet ensemble d'accumulateurs (Séries et parallèles en enlevant également les thermistances de mesure de la température)
(La recharge unitaire sans démontage des accus à zéro volt, n'est pas souhaitable car la durée de vie de l'ensemble sera lourdement affectée et des interactions avec l'électronique de surveillance sont à craindre. De plus certain accus sont parfois purement et simplement coupés et ne sont donc pas rechargeables (en jaune sur la photo).

A cette issue, l'opération devient alors théoriquement possible mais il faut reconstituer toutes les séparations d'isolement de chaque groupe d'accumulateurs en ayant un soin particulièrement attentif à tout risque potentiel de court-circuit.
Le recollage des isolants augmente toujours le volume initial et il y a souvent nécessité d'en éliminer certains pour pouvoir rentrer tout dans le boîtier, ce qui est une conséquence grave.

Inutile de dire que cette opération à risque, du remplacement d'un accumulateur unitaire ou d'un groupe en //, ne peut être effectuée que par des personnes formées et compétentes car autrement ce serait très dangereux pour le personnel de réparation et criminel de "donner le feu" aux futurs utilisateurs.

Le plus délicat dans cette réparation est cette colle qui poisse partout et qui peut conduire à des gestes dangereux avec les outils métalliques. (Je ne parle même pas du recollage de l'enveloppe du pack mal réalisé, car le plastique tellement fin est un peu cassé parfois.

Alors cette réparation est-elle impossible ? NON, MAIS elle nécessite que les fabricants décident un jour que ces packs de batteries d'accumulateurs soient RÉPARABLES et que l'on puisse extraire sans risques les accumulateurs hors service.
C'est donc de cette façon, avec la conception en AMONT que l'on pourra réparer avec sécurité ces packs de batteries pour portable (Avec de préférence des accus récupérés ayant à peu près le même degré d'usure).

Cet exemple très technique, illustre bien la difficulté de réparer si les constructeurs refusent de faire L'EFFORT DE CONCEPTION INITIAL. Il est certain que le PETIT "joujou" qui tient dans la main est plus agréable que le gros "truc" deux fois plus gros et lourd, mais nous jouons aussi notre avenir et nos dépenses instantanées grimpent en flèche tant les produits sont rapidement obsolètes.

Les constructeurs automobiles ont commencé dans cette voie en concevant des véhicules que l'on peut démonter en éléments recyclables, mais ce n'est pas suffisant. Ils auraient du concevoir pour pouvoir RÉPARER et ce n'est pas toujours le cas, car il faut souvent changer un ensemble. (Échange standard de moteur suite à un  moteur serré ou à des segments cassés…! Chemises amovibles ?...)

(reparer5Je pense aussi à la courroie de distribution et à la pompe à eau toute proche y compris les galets tenseurs que l'on change systématiquement). On devrait pouvoir ne changer QUE la courroie crantée ! Ah si la bonne vieille chaîne de distribution revenait !…
Regardez photo ci-contre, tout ce que l'on change dans cette opération, c'est hallucinant  !
Allez, tant pis pour ce petit écart de sujet…

Juste un dernier mot sur ces packs d'accumulateurs de portables pour indiquer à ceux qui n'ont pas connu les gros téléphones portables 8W qui étaient équipés de batteries 12V au plomb, que c'était une bonne solution.
Ces batteries plus robustes et peut-être moins polluantes ont été abandonnées au profit des Li-Ion uniquement pour une question de volume et de poids.
(Cela préserverait les ressources mondiales en Lithium qui ne sont pas inépuisables)
A ce niveau je pense que l'on peut dire qu'il n'est pas question de changer un seul élément d'une batterie plomb car c'est un ensemble totalement étanche, ce qui n'est pas le cas des packs Li-Ion.
De plus aucune électronique n'est incluse et l'explosion spontanée suite à court-circuit reste extrêmement rare.
Je pense que ces batteries plomb étaient une bonne solution mais qui serait qualifiée de "ringarde" par les jeunes d'aujourd'hui…
La charge de ces accus Li-Ion est aussi très délicate car elle ne supporte aucune déviation des règles de charge, une charge en dehors des règles peut se terminer au mieux par une altération de la capacité, mais au pire par l'explosion ou le feu et c'est un point très ennuyeux de ces accus.

Enfin je ne connais pas la manière dont on recycle cette fois l'élément simple cylindrique d'un accu Li-Ion, et ce que j'ai du mal d'appréhender est que l'on mélange allègrement, C-Zn, Ni-Cd, Ni-Mh et Li-Ion ou LI-Po dans les bacs à piles de récupération… Cette soupe de recyclage ne doit pas être très bonne, ni belle à voir... !

Un point m'interpelle également au niveau capacité des accus Li-Ion, car pour un modèle de Ø18 x 64mm de long, (un peu plus gros que le traditionnel R6), la capacité n'est que de 2000 mAH, ce que fait allègrement un élément type R6 en Ni-Mh. !???
Le Li-Ion est-il une réelle obligation ? Peut-être pour les forts courants qu'il est capable de fournir, mais les accus au plomb sont capables aussi de telles prouesses…. Je pense que cette utilisation est surtout motivée par le poids et pour les possibilités "extra-plat" dont ce type d'accus est capable de se conformer.
C'est le rapport capacité / masse (Et vraisemblablement épaisseur) qui est certainement recherché.

3.2 Les lampes basse consommation
REPARER8
J'avais récemment parlé de réparation dans l'article "suite 1" sur les lampes basse consommation (LBC).
Là aussi des progrès pour pouvoir les réparer sont à faire, mais aussi pour que des efforts conséquents et sérieux sur la qualité des produits soient réalisés.

Dans les pannes de ces produits, ce sont les tubes fluorescents qui sont les plus problématiques, car au moins un des filaments d'extrémités lâche prématurément. Le condensateur de liaison des filaments est lui aussi la deuxième cause de panne.

Obsolescence programmée ? J'en suis persuadé !

Comme je l'ai indiqué, le processus de fabrication des filaments tungstène date d'Edison et depuis le temps, ce processus est parfaitement rodé et n'est pas (à priori) issu d'un manque de maîtrise de technologies nouvelles.

Si la technologie électronique implique un stress plus importants des filaments (?), alors on doit corriger en conséquence ! C'est la raison pour laquelle je pense plus à l'obsolescence programmée qui arrange bien tous les fabricants mais qui pollue et coûte à tous, pour le seul bénéfice de quelques sociétés ayant peu de scrupules.
C'est là où la morale est bafouée !

Dans un deuxième volet j'avais cité une autre panne fréquente qui était le condensateur qui relie les deux filaments. Ce condensateur qui devrait être isolé au moins à 1200V est très souvent isolé de façon moindre et se met donc en court-circuit.
Il est très simple au niveau des fabricants de régler très simplement ce problème en équipant toutes les LBC d'un condensateur isolé à 1200V minimum.

En réalisant ces deux principales opérations on augmenterait significativement la durée de vie de ces LBC.

En ce qui concerne une LBC dont le filament serait coupé, cette lampe n'est malheureusement plus réparable et il n'est pas exclu que d'autres éléments aient pu également être impactés ou soient peut-être même la cause ?
Un tube fluo HS doit donc être recyclé pour récupérer le mercure, le verre et le revêtement, et ce sont des éléments ultimes pour le recyclagreparer9e.
3 à 5 mg de Hg mais qu'est donc cette bille brillante prisonnière, au queusot d'une LBC cassée au sommet ? 
(A priori ça ne serait pas non plus radioactif !)

Il y a pourtant dans cette toute petite électronique des éléments qui ont demandé un travail de précision (transistors, diacs, selfs, transformateurs, éléments passifs…etc)
Certains éléments pourraient être réutilisés pour en réparer d'autres, mais on l'a vu, le démontage de ces LBC reste dangereux à cause des risques de blessures lors de la séparation des deux coquilles.
Alors on pourrait faire mieux avec une meilleure conception qui permettrait, outre une plus grande longévité, une certaine facilité de réparation.
De plus une standardisation de l'ensemble de la filière LBC serait hautement nécessaire et permettrait réellement une réparation.

La standardisation est un outil incontournable et totalement compatible avec la réparation si la conception pour la réparation a été traitée. C'est une nécessité ! Nécessité qui dérange toutes les petites chapelles ayant leur gagne pain facile…

3.3 L'électronique des compteurs radio pour l'eau

Enfin un dernier exemple au niveau de l'eau potable avec les compteurs radio dont je suis favorable au principe, car ils permettent d'éviter bien des accidents aux releveurs de compteurs et permettent surtout de détecter les fuites chez les abonnés plus rapidement.
Certes les concessionnaires font un réel bénéfice, ne le cachons pas, mais tout le monde y trouve son compte ! De plus, si une trame radio non codée pouvait également être envoyée, alors le particulier pourrait suivre lui-même sa consommation avec un petit récepteur radio connecté à son PC et savoir immédiatement si il y a fuite chez lui …
Voir mon article "radio 3 " pour une radio pour les compteurs ACTARIS/ITRON.
Voir mon article sur une radio pour les compteurs SAPPEL

Quel est donc le problème ?

Les électroniques des constructeurs (Et non celles décrites) malheureusement toutes différentes suivant les marques ont besoin d'un peu d'énergie pour émettre par radio les index de consommation et quelques autres données.
Les piles sont maintenant incluses à vie (Pour raison d'étanchéité) dans les têtes radio et ont une durée de vie de 10 à 15 années.
Après ce temps il faut changer la tête radio COMPLÈTE à cause des piles qui sont vides !!!

Alors on va jeter une électronique en parfait état et replacer une nouvelle tête encore une fois pour 10 à 15 années !
(L'ensemble électronique et pile est noyé dans un résine étanche mais "séparable" entre électronique et énergie (piles) )
C'est curieux que tous les constructeurs aient adopté ce principe de tout recycler en arguant une séparation de pré-recyclage spécifique pour chaque partie (pile et électronique)!

Non, ce procédé est destructeur car on jette ce qui est encore bon. (Je sais aussi que l'on gaspille la nourriture mais ce n'est pas une raison et un autre sujet !)
Bien entendu, je connais le problème de l'étanchéité nécessaire à ces appareils et les ravages de l'humidité sur la connectique et l'électronique CMOS, mais il y a largement moyen de faire pour s'en affranchir.
Là aussi fabriquer pour détruire systématiquement est un problème qui arrange bien les fabricants, car c'est une rentrée d'argent assurée et un revenu régulier qui "tombe" sans rien faire (ou si peu) !

Ce cas (Qui n'est pas unique je pense) me semble encore bien plus criant que d'autres, car tout est en parfait état de marche, sauf les piles ! Doit on jeter ? Ma réponse est sans ambiguïté NON !.

Si on cherche un peu on trouvera certainement des procédés pour palier ce problème d'étanchéité et pouvoir ainsi préserver à la fois les ressources et moins polluer.
Couper par exemple quelques millimètres de fil pour réinsérer dans un raccord étanche, style téléphonie n'est certainement pas la mer à boire !!!

4 Le recyclage

Le recyclage, opération ultime, reste tout de même un moindre mal, car si l'on devait supporter toutes les voitures cabossées et hors service, depuis la nuit des temps, notre environnement en souffrirait beaucoup surtout par la pollution engendrée par les liquides toxiques présents autour des moteurs, huiles, liquides de freins, batteries ainsi que l'électronique maintenant. Outre la pollution il faut ajouter le visuel qui est souvent impacté.

Recycler impose le plus souvent de séparer en éléments simples ou de même nature ce qui a été assemblé avec divers matériaux, mais c'est très difficile d'arriver aux éléments simples. On va donc obtenir de l'acier, du plastique des matières diverses, mais il y aura un déchet ultime, car on ne peut pas tout séparer jusqu'à la dernière goutte, et c'est même parfois impossible !
Ce déchet est donc perdu et sera à réduire ou à enterrer dans des zones réservées. C'est là où le bas blesse !!!

Recycler est déjà mieux que de laisser traîner les vieux bidons de produits phytosanitaires dans des zones inondables, ou de laisser une vieille carcasse de voiture au fond d'un trou ou d'une doline.

Mais il y a mieux que le recyclage, car recycler est un processus parfois gourmand en énergie pour arriver à séparer. Il faut aussi la main de l'homme car rien ne remplace la vision pour séparer (C'est ce qui est fait au niveau des chaînes manuelles de tri...)
C'est donc l'homme (et/ou associé à la machine) qui est le principal artisan avec de l'énergie pour arriver à un produit simple (ou acceptable). Mais tout cela a un coût ! Tant au niveau des hommes que des machines.

Après le recyclage il faut à nouveau de l'énergie pour reconstruire quelque chose de similaire à partir des éléments de base, et le plus souvent il y a dégradation des qualités du matériau et une réutilisation identique est souvent difficile voire impossible. Il faut donc souvent se résigner à une utilisation incomplète ou dégradée au niveau performances.

Certaines marques de piles se vantent pour contenir quelques pourcents (4% si j'ai bien entendu ?) de piles recyclées… ça fait tout de même très peu de réutilisation (C'est une goutte d'eau dans "la mer toxique" et on voit immédiatement que la chose ne doit pas être facile puisque le fabricant ne recycle pas plus...)

Prenons le cas de l'acier par exemple. Certes on peut refondre de vieilles ferrailles avec une coulée de métal "neuve" faite avec du minerai, mais pas en trop grande quantité car certains aciers ne seraient plus compatibles avec une qualité donnée.
Peut-être que tôles et pignons démontés d'une voiture ne pourrons donner qu'un acier "moyen" juste bon pour faire des piquets de clôtures, qui ne nécessitent pas une qualité irréprochable car les adjuvants sont peut-être hors tolérances pour re-fabriquer des pignons ?
C'est donc une dégradation !

Certains plastiques récupérés servent par exemple à fabriquer des planches et des pieux pour des clôtures, car là aussi les qualités ont été dégradées et il n'est plus possible d'obtenir des pièces moulées de qualité avec de nouveaux granulés issus du recyclage. (Si tant est que l'on puisse encore obtenir des granulés ? C'est à vérifier !)

Le recyclage est donc un moindre mal, mais n'est pas une solution miracle, car il y a dégradation et en fin de cycle un déchet dit ultime qui devra être éliminé.

Le mieux ne pourrait être que le recyclage produit par produit, par exemple toutes les carrosseries plastiques d'une imprimante. Dans ce cas on pourrait refaire (peut-être, ce n'est pas certain) des éléments similaires.
Cette ultime solution serait une amélioration, mais pas encore suffisante, car là aussi, il peut y avoir dégradation des qualités par une première utilisation, et les volumes traités ainsi seraient beaucoup trop faibles pour être rentables et c'est sur ce principal point que cette possibilité serait difficilement réalisable.

Je viens de voir avec surprise que ce qui s'appelle déchetterie (Officielle) ou "recyclage" n'est pas toujours un démantèlement des appareils, mais parfois une remise en état avec à la clef une revente à bas prix avec même parfois une garantie d'une année.
J'ignorais cette particularité car ma déchetterie procède ainsi, avec souvent des organismes d'insertion professionnelle ou d'handicapés.
C'est donc un moindre mal et cela rejoint le paragraphe suivant qui milite justement en la faveur.

Si cela devient une généralisation, alors j'adhère totalement !

5 L'écologie
reparer10

(La véritable écologie n'est pas un mouvement politique mais une réalité de terrain. EELV n'a pas vocation à être à gauche ou à droite mais à s'occuper seulement d'écologie !)

Bien entendu l'écologie profiterait largement de cette nouvelle approche d'entretenir et de réparer, et cela éviterait de distribuer aux petits indiens des tonnes d'ordinateurs à "démantibuler" (ou retardera ce qui est au final tout de même bon pour la planète).
Cette approche réduira surtout de façon importante les déchets en tous genres et surtout ceux qui sont très toxiques.

Cette approche sera aussi une façon de limiter les problèmes climatiques (Épisodes violents et manques d'eau). Je pense aux sinistrés du sud de la France lors de l'orage d'octobre 2015

La réparation va aussi avoir le grand avantage de retarder pour les générations futures la pénurie de matières premières, car à la vitesse où vont les développements, il y a lieu de faire attention à ce point, car ce sont nos enfants, vos enfants, qui subiront notre manque de prévoyance ou plus simplement notre "je m'en foutisme" et égoïsme.

L'énergie va aussi bénéficier de cette approche, car il y aura moins de production directe et l'énergie est un élément incontournable de notre siècle, et cette énergie est toujours chère, même si à ce jour le baril de pétrole est au plus bas, (Cela n'a et n'aura qu'un temps)
Je mise sur une demande d'énergie moins forte par la réparation et donc moins de centrales de production d'électricité. (Moins de nucléaire, moins de CO², moins de gaspillages d'eau pour la houille blanche et moins d'eau à température élevée rejetée)

6 Réparer OUI ! produire ? concevoir ?

Vous avez déjà compris où le bas blesse en cette période de crise et de manque de travail, car si on répare, alors les besoins nouveaux vont diminuer et cela, c'est encore des emplois en moins, ce qui à ce jour reste problématique.
Emplois directs de production en moins, certes c'est vrai ! Mais en compensation il y a les emplois en réparation qui vont augmenter.

Ces emplois de réparation sont des fonctions de plus haut degré de qualification.
Parallèlement les CONCEPTIONS des produits devront être repensées avec l'optique de la réparation. Là aussi ces emplois complémentaires sont des emplois de plus haut degré de connaissances. Ce sont des emplois d'ingénieurs le plus souvent.

Alors au final va-t-on créer plus d'emplois ? Je ne saurais m'avancer dans une telle direction sans des bases plus solides, mais sans répondre directement, je veux mettre en avant une valorisation plus grande du travail et donc des emplois plus qualifiés nécessitant des connaissances toujours plus importantes dans des domaines divers.

Cette évolution des métiers me semble bonne pour "enrichir" tous les acteurs et surtout plus vertueuse tant pour les plus pauvres qui pourront ainsi avoir un peu plus d'accès à d'autres choses essentielles, que pour ceux qui travaillent qui auront des tâches de plus haut niveau et plus enrichissantes.

Je ne pense pas que les métiers de l'écologie soient véritablement restreints par une meilleure gestion des produits (Réparation), au contraire, car l'augmentation des populations reste préoccupante et nécessitera de toutes façons des compétences toujours plus importantes.
Compétences qui seront cette fois mieux concentrées vers les enjeux les plus importants, tels que le réchauffement, la modification des climats et les phénomènes violents.

7 Conclusions

Faut-il conclure ? Je ne crois pas que ce soit nécessaire, car vous avez compris que c'est une voie incontournable.
Je crois aussi qu'il faut revoir nos prétentions à la baisse et modérer nos besoins de nouveautés inutiles pour mieux respecter l'écologie (La vraie !) et réduire les plaisirs futiles qui ne créent aucune richesse et engloutissent des montagnes de matières premières non recyclables ou difficilement (Mini motos par exemple qui en plus se terminent par un "stage à l'hôpital", et un coût indirect pour la Société).

Dans ce même genre d'idées, il y a aussi les ordinateurs toujours plus puissants pour "jouer". Le jeu, s'il est un élément "d'apprentissage" de l'enfant, reste tout de même anachronique comme passe temps essentiel d'un adulte !
Désolé, jouer sur l'ordi de façon récurrente pour un adulte relève de l'addiction et n'enrichit pas du tout ni le participant, ni la Société. (Ah ! j'oubliais que la création de jeux engendre des emplois de haut niveau technique... ! Dommage ma démonstration s'écroule juste un peu !)

Vous aurez aussi compris que cette vision de l'obsolescence a aussi dans le viseur la Société elle-même qui privilégie l'ARGENT et le profit sans autre considération morale et/ou écologique.
Eh oui c'est bien le nerf (de la guerre) !

Je voudrais être optimiste, mais nous devons changer nos mentalités et la vision de notre maison qu'est la terre, pour le bien de tous. Notre maison brûle comme disait un ancien…!

Comme je l'ai déjà évoqué dans d'autres articles, les progrès sont tels que je pense qu'il n'y aura pas de travail pour tous et que l'on devrait arriver au partage du travail.

Alors entretenons et réparons et sachons nous contenter de l'essentiel sans accéder aux dernières sirènes des commerciaux sans scrupules et des vendeurs de crédit.

Je vois en ce moment les Maires qui se lamentent des restrictions de subventions, mais c'est aussi "nous" qui demandons des stades, des maisons, des centres multimédias, des aides en tous genres, des subventions pour telle ou telle activité  du monde associatif etc…

Je pense très honnêtement qu'il est nécessaire de modérer nos demandes et nos exigences pour le bien de tous et surtout pour les générations futures.
La route est un peu abîmée ? …On commencera par entretenir et on roulera un peu plus doucement. Nos routes et chemins sont des "autoroutes" pour les pays les plus pauvres qui n'ont que des pistes souvent dangereuses.

Réparer et prolonger toutes choses sont les seules possibilités qui permettront de faire des économies et de réduire ainsi notre déficit chronique. (Que ce soit au niveau familial et surtout au niveau de l'État et des collectivités locales)

Pour ceux qui sont nés environ 20 ans après la guerre (1965), et qui n'ont pas connu les difficultés... A cette époque, après guerre on ne jetait rien et je suis de cette génération où on consommait en ayant en filigrane le prix du travail réalisé et la rareté pour bénéficier d'un bien ou d'une facilité.

Je ne suis pas rétro, je suis lucide de notre chance aujourd'hui, c'est là toute la différence qui nous sépare avec ceux qui pensent le contraire.

Pour l'instant je m'entretiens, je me répare parfois et je retarde un peu  l'instant du recyclage...

bricolsec

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Commentaires
L
Bonjour,<br /> <br /> Ah oui, je ne suis plus tout jeune !!!!<br /> <br /> Merci de ce commentaire tout droit dans ma ligne de pensée je suppose.<br /> <br /> Meilleures salutations <br /> <br /> bricolsec/lokistagnepas
M
Bonjour<br /> <br /> J'ai lu pas mal de vos rubriques avec attention et admiration pour le niveaux technique de vos réalisations, et j'ai l'impression d'être un peut moins seul a pensé certaines choses, question de generation peut-être?<br /> <br /> Michel
M
Bonjour,<br /> <br /> Pour une fois, je n'ai pas une question à poser, mais un commentaire à faire, à vous même et à l'auteur du dernier commentaire que j'ai reçu il y a quelques jours. Je viens de finir le livre de Philippe Bihouix (ingénieur centralien, spécialiste des métaux) qui s'appelle L'âge des Low Tech. Cette personne qui mérite à être plus connu décrit, souvent avec humour, le mythe du recyclage infini et de l'économie dite circulaire, qui tournerait sans jamais s'arrêter: avant de trier nos déchets, trions nos achats. La fiabilité, la standardisation, la réparabilité sont indispensables. Le tout jetable est une catastrophe écologique, et le recyclage énergivore.<br /> <br /> J'arrête là, ce débat n'est peut-être pas tout à fait le but de votre blog, mais comme vous l'évoquez, je me permet d'applaudir même si vous n'entendez pas.<br /> <br /> Donc bravo d'aider les bricoleurs à réparer, c'est ce que je fais avec mes modeste moyens depuis longtemps. Ma formation technique de la fin des années 50 m'y aide beaucoup, et comme vous le dite si bien, à l'époque on ne jetait pas beaucoup.<br /> <br /> Le gaspillage actuel aura une fin, il faut s'y préparer, et préparer ceux qui croient à la croissance infinie.<br /> <br /> Bonne fin d'année dans la sobriété <br /> <br /> Michel
L
Bonjour,<br /> <br /> Très heureux de lire ce commentaire car en solitaire on a souvent l'impression de remuer des montagnes, même dans son propre entourage.<br /> <br /> J'espère qu'il y aura d'autres vocations<br /> <br /> Meilleures salutations<br /> <br /> bricolsec/lokistagnepas
L
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> en recherche d'informations, je suis tombée par hasard sur votre blog que je prends plaisir à le parcourir comme un enfant dans un magasin de jouet :)<br /> <br /> <br /> <br /> Ce billet m'a particulièrement interpellée parce qu'il résume la démarche qui m'anime: je surfe de sites en liens pour connaître le B.a.-ba de l'électronique afin de redonner une utilité à nombre d'objets jetés à tort.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je partage sans réserve votre opinion concernant l'obligation de changer nos habitudes de consommation et le comportement, au mieux négligent, au pire criminel, des fabricants et des décideurs publics.<br /> <br /> Je tiens également à préciser que c'est un soulagement de lire que l'écologie n'est pas un mouvement politique, mais une réalité de terrain !<br /> <br /> <br /> <br /> Vous avez développé le processus de recyclage et cela m'a permis de comprendre de manière rationnelle pourquoi intuitivement, je n'étais pas convaincue par cette filière: les produits fabriqués pour être recyclés via les déchetteries restent dans la logique d'une consommation avec dégradation, même si cette dernière est moindre.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Vous avez raison: l'avenir ne se trouve pas dans dans le recyclage, mais dans la réparation et la transformation, la loi de Lavoisier doit désormais dicter notre rapport au matériel. Votre réflexion tombe à ce point sous le coup de la logique et du bon-sens, que des gens s'organisent pour la mettre en pratique; c'est ainsi que, parallèlement au circuit de recyclage, apparaissent d'autres initiatives qui appréhendent les objets existants (même - et surtout - en panne) comme la principale source de matière première.<br /> <br /> <br /> <br /> Je pense particulièrement à certaines ressourceries, mais aussi aux réseaux d'entraide (comme les Repair Café ou certains garages associatifs/solidaires), les plateformes qui mettent en contact ceux qui veulent jeter avec ceux qui veulent récupérer, sans compter la multiplication des sites qui facilitent l'éducation populaire et ceux de DIY qui regorgent d'idées innovantes.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je reste convaincue que les solutions que vous préconisez dans votre conclusion ne peuvent se mettre en place que de manière spontanée et non institutionnelle, grâce à une multitude d'initiatives et d'échanges qui ne sont pas dictés par la profit, mais par la volonté et le plaisir d'avancer.<br /> <br /> <br /> <br /> En vous remerciant pour votre contribution :)
BRICOLSEC
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